La politique du pire
Attention : ce qui suit parle du référendum et n'est pas intéressant.
Je n'arrive ni à être déçu, ni a être heureux du résultat d'hier. Ce non me fait autant peur qu'il peut être salvateur. Peur parce qu'après le deuxième tour des présidentielles, les français ont denouveau montré qu'ils n'écoutaient pas les hommes politiques des partis modérés, que la confiance était définitivement partie, que le dernier sursaut de 2002 était mort avec la surdité (au sens propre et au sens figuré) de Chirac. On a souvent dit que les gouvernements utilisaient l'Europe pour faire passer leurs décisions les moins populaires, l'Europe l'a payée. On peut (encore une fois, ne désespérons pas) espérer enfin un sursaut de la classe politique.
Je ne désespère pas car, même si le non est une solution dangereuse, elle peut, je le crois, aboutir à une solution meilleure que celle proposée. Peut-être pas dans le texte, mais au moins dans la façon de faire. Il peut aussi être le coup de grâce. Ce qui me fait peur, c'est que celui qui doit agir pour cela est celui qui a été minable depuis qu'il est président, celui qui n'a aucune vision, celui qui a été digne de ce que je pensais de lui en mettant son bulletin dans l'urne pour battre Le Pen.